Neuf mois après sa dernière compétition, la quintuple championne du monde Alexandra Recchia est de retour à l’occasion de l’Open Adidas (17-18 octobre) qui se déroule au Dôme de Villebon (91). Dimanche, la Française va pouvoir mettre en application tout son entraînement de ces derniers mois passés à s’entrainer. Impatiente de se confronter à ses adversaires, elle espère réussir de belles choses pour cette première de la saison et pour sa première participation à cette compétition.
Par Florian Fournier
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Quel est ton état de forme ?
Je me sens en pleine forme, peut-être pas au maximum de mes capacités, mais je me sens bien. A l’entraînement tout se passe très bien, j’ai de bonnes sensations ce qui me met dans un état d’esprit conquérant. Je suis pressée de reprendre la compétition.
As-tu une appréhension dû au contexte actuel ?
Aucune. Moi, ma vie, c’est la compétition et m’entraîner sans compétition pendant 9 mois, ça a été très dur. Pour le coup, je suis surexcitée à l’idée de pouvoir refaire une compétition et je n’ai qu’une envie, c’est d’y être. Je veux retrouver mes petits rituels d’avant compétition, d’avant combat, ressentir de nouveau ce petit stress, cette petite boule au ventre que l’on a quand on va combattre. De manière générale, je n’ai pas envie de vivre dans l’inquiétude.
Quelles sont tes attentes pour cette compétition ? La victoire ?
La victoire évidemment mais ce n’est pas « la priorité ». L’objectif premier est avant tout de retrouver les sensations d’une compétition. Être arbitrée, avoir une opposition dans l’adversité de la compétition, le bruit du public, etc.
Ensuite, je vais m’attarder sur la mise en place de mon travail, sur ce que je sais faire et s’il y a la médaille d’or au bout, ce sera le top ! Mais je vais vraiment regarder l’attitude et le contenu produits pendant cette compétition pour me permettre d’avancer dans ma saison.
Pourquoi faire cet Open Adidas et ne pas attendre la Coupe de France ?
La compétition me manquait trop. C’est la première fois que je vais faire ce tournoi et c’était un réel besoin que de revenir en compétition. Attendre un mois de plus me paraissait trop long. Je sais que certains ont fait l’impasse mais, en tant que sportive de haut niveau, en tant que compétitrice je ne comprends pas ce choix. C’est impensable pour moi de passer à côté de cette compétition après tout ce qu’on a vécu.