5e des derniers championnats d’Europe, Alexandra Feracci représentera la France lors du TQO (11-13 juin) en Kata. Figurant parmi les favorites de ce tournoi, la Française ne se laisse pas impressionner par ce statut et arrive déterminer pour obtenir sa qualification.
Par Florian Fournier
Photos : D.R
Sur quel plan travailles-tu depuis les Championnats d’Europe ?
On a dû tourner la page rapidement, se remobiliser et continuer le travail entrepris depuis de longues semaines. Aujourd’hui, je peaufine les réglages pour être fin prête au TQO. Ce n’est pas à une semaine de l’échéance que l’on fait de gros changements.
Quel regard portes-tu sur le format de compétition ?
Cela ne me perturbe pas. Je suis une compétitrice, je sais ce que je dois faire. Qu’il y ait 7 ou 10 tours à faire, peu m’importe. Le résultat, c’est d’obtenir la qualification.
Être dans les 3 favorites du TQO, cela te rajoute-t-il de la pression ?
Je ne pense pas à cela particulièrement. Je me dis que les filles vont peut-être me craindre un peu plus. C’est à moi d’en profiter pour tout donner et montrer aux juges que je suis celle qui mérite d’aller aux JO.
Cela va-t-il t’aider de faire cette compétition à domicile ?
En temps normal, j’aurais dit oui mais avec l’absence du public, cela change la donne. Après, quoiqu’il arrive, que l’on soit à Paris, Madrid, Tokyo ou je ne sais où, l’important c’est la qualif’.
