Samedi 8 et dimanche 9 octobre 2022, la FFK, sous l’égide de Romain Anselmo expert de la fédération et en charge de l’organisation d’événements pour développer la discipline en France, organisait deux stages de rentrée.
Accompagné de Jerôme De Timmerman et Djema Belkhodja, les trois experts ont diffusé leur savoir dans la zone nord le samedi et dans la zone sud le dimanche. Entre répétitions techniques, apprentissage et combat, les « kyoku » ainsi que des karatékas d’autres styles ont pu bénéficier d’un enseignement de qualité. Une valeur à laquelle Romain Anselmo est très attaché.
Par Florian Fournier / Photo : Florian Fournier
Quel bilan faites-vous de ce stage ?
Je suis très satisfait de ce premier regroupement de l’année. Ce stage est ouvert à tous et nous avons eu des karatékas de différents styles (shotokan, uchi-ryu…). C’est important d’ouvrir l’accessibilité au Kyokushinkaï aux pratiquants d’autres styles.
L’an dernier, nous étions une centaine par stage. Cette année, pour la reprise, on approche les 80, en sachant que certains clubs de l’Est de la France n’ont pu venir suite à la pénurie d’essence. Le bilan est donc satisfaisant et encourageant pour la saison.
Quel travail était proposé ?
Nous avons mis en place, avec les autres intervenants (Djema Belkhodja et Jérôme De Timmerman) un travail très technique. Shihan Jérôme De Timmerman a commencé par proposer un travail basique mais très évolutif. Ensuite, j’ai mis en place un travail sur la distance, le déplacement et la gestion du centre de gravité (voir vidéo ici). Enfin, Djema était plus sur la notion de combat. Le stage s’est terminé par 30 minutes de Kumite.
Quels sont les autres projets pour l’année ?
Nous allons nous retrouver le 1er week-end de février pour la Coupe de France qui va regrouper l’ensemble des pratiquants, de la plus jeune catégorie enfant aux vétérans.
Ensuite, un deuxième stage de ce type sera organisé fin février / début mars avec d’autres intervenants.
Nous aurons ensuite un Open de France en avril exclusivement réservé aux enfants.
Aujourd’hui, nous cherchons à développer le courant Kyokushinkaï de la meilleure façon possible en procédant par étape. La qualité prime sur la quantité. Nous souhaitons que nos événements soient de qualité, avec des intervenants experts dans leur domaine et que le message soit bien transmis aux adhérents.
Ce qui me fait penser, qu’Antonio Tusseau sera l’un des prochains intervenants lors des stages.
Avez-vous l’ambition de faire venir un étranger pour dispenser un stage ?
C’est une possibilité. Cependant, nous avons tellement d’experts en France et tellement de qualité à proposer au sein même de notre territoire que je préfère mettre ces personnes en avant. Je pense à Lucian Gogonel, Franck Peretel, Baptiste Delaunay, Shainez Elhaimour...