Comment vont-ils ? Comment s’occupent-ils ? Quel est leur sentiment suite à l’arrêt du ranking olympique ? Comment voient-ils leur préparation pour le TQO ou les JO ? Alors que de plus en plus de voix s’élèvent pour l’annulation, pensent-ils que les JO vont avoir lieu ?
En ces tristes heures où le Coronavirus sévit de plus en plus, beaucoup de champions vivent désormais confinés. Nous vous donnerons de leurs nouvelles tant que faire se peut, en vidéo comme à l’écrit. Aujourd’hui, la Suissesse Elena Quirici, qualifiée pour les Jeux.
Par Florian Fournier
Photo : Kphotos
Comment vas-tu ?
Je vais bien. Je fais attention mais j’essaie d’aider les gens autour de moi. Je fais les courses alimentaires ou je vais à la pharmacie pour les personnes âgées, et les week-ends, je distribue de la nourriture aux personnes qui en ont besoin. Je pense dorénavant que le plus important est de rester chez soi mais aussi de pouvoir aider les gens dans le besoin. Il faut faire preuve d’intelligence et de civisme pour stopper cette pandémie.
Comment gères-tu ton temps ?
En Suisse, la situation empire. Nous devrions juste quitter la maison pour l'essentiel. Mais je ne pense pas que le message soit compris par tout le monde... Nous l'avons vu en Chine, maintenant en Italie et en Espagne. La situation est grave.
Ici, comme dans beaucoup de pays, les salles de sport et les Dojos sont fermés. Moi, j'ai la chance d’avoir un peu de place chez moi pour faire mes entraînements. Bien sûr, cela change de d’habitude mais je peux bouger et continuer à m'entraîner. Je suis vraiment très heureuse et fière de moi.
La standing olympique a été officiellement stoppée cette semaine. Tu es qualifiée. Ton sentiment ?
C'était un objectif pour moi de me qualifier via le ranking. Ce fut une période difficile et longue, mais je pense que cela m'a rendu plus forte. C'est une fierté de représenter mon pays et c'est la récompense du travail de toute mon équipe.
Comment vas-tu gérer ta préparation jusqu’aux JO ? Penses-tu qu’ils vont avoir lieu cet été ?
Nous devons voir ce qu’il est possible de faire au jour le jour. Parce que l’on ne sait pas comment va évoluer la situation demain. Mais je me prépare du mieux possible pour mon objectif. Je m'entraîne avec l’état d’esprit que les JO vont avoir lieu, je n'ai pas d'autre choix. Je pense que le CIO va prendre la bonne décision pour nous, athlètes, et pour la population.