De retour à la compétition après son exil aux Etats-Unis, Sandy Scordo s'incline d'entrée contre l'Italienne D'onofrio sur le score de 4/1. Effectuant Kankudaï dès son 1er tour, la Française semblait manquer de rythme ce qui lui a valu cette défaite.

Hasard du tirage au sort ou coup du sort du destin, Grace Lau et Kiyou Shimizu se sont retrouvées en quart de finale de cet Open de Paris pour une revanche de leur combat de Salzburge où l'Hongkongaise l'avait emporté. Cette fois-ci, c'est la Japonaise qui s'impose 3/2 au cours d'un combat intense où les deux protagonistes ont livré des katas d'exceptions.

 

Comme attendu, nous aurons une finale entre Kiyou Shimizu et sa compatriote Emi Iwamoto dimanche lors de la finale du kata féminin. Auteur d'un parcours quasi sans faute, avec seulement deux drapeaux concédés sur 5 combats pour les deux Japonaises (3/2 Shimizu contre Grace Lau et 4/1 ; 4/1 pour Iwamoto contre Sandra Sanchez et Lidia Rodriguez), la concurrence a vite compris que la tâche serait rude pour les déloger cette année.

Outre Sandy Scordo éliminée au 1er tour, les deux autres françaises Jessica Hugues et Alexandra Feracci n'ont pu se hisser assez loin pour disputer une médaille. Tombant au 3ème tour contre Grace Lau, elle-même défaite par Kiyou Shimizu, Jessica Hugues n'a pu être repêchée. De même pour Alexandra Feracci. La technicienne tricolore échoue en quart de finale face à la numéro 1 mondiale Sandra Sanchez qui s'inclina ensuite contre Emi Iwamoto en demi -finale, synonyme de non repêchage pour la Française. Cependant, cette dernière a fait une forte impression, de quoi inaugurer de bons espoirs pour la suite de la saison.

Après le tirage au sort hier soir, les prédictions allaient bon train pour avoir une finale team WKF/Espagne. Mais le sport n'est jamais une science exacte et l'équipe marocaine l'a bien prouvé en sortant l'équipe WKF des frères Almosawi dès le deuxième tour avant d' écarter la Turquie par la suite en demi-finale. De son côté l'Espagne, est venue à bout de l'Iran et de la Malaisie pour atteindre cette finale.

Auteur d'un parcours pour le moins impressionnant, le Kazak Darkhan Assadilov vainqueur notamment 8/0 du champion du monde, l'Iranien Medhizadeh et du numéro un mondial Saddridin Saymatov affrontera en finale le Brésilien Douglas Brose. Johan Lopes demi-finaliste et en lutte pour le bronze dimanche C'est la belle histoire de cette catégorie des -60kg masculin. Johan Lopes défait malheureux en demi-finale contre Douglas Brose, combattra pour le bronze dimanche. Lui qui représentait son club et non l'équipe de France pour cet Open de Paris vient de marquer de précieux points dans la course à la titularisation en équipe de France.

Un problème à la pommette, une lèvre ouverte en quart de finale contre l'Américaine Nishi Shannon, cela n'a pas empêché Alexandra Recchia d'accéder en finale de l'Open de Paris. La Française très en jambes entame de belle manière sa saison 2018. En finale, elle retrouvera dimanche Miho Miyahara la Japonaise vainqueur de l'édition 2017 pour un remake de la finale des championnats du monde 2016 à Linz (Autriche). Pour rappel, la Française l'avait emporté...

25 points marqués, aucun encaissé, Steven Da Costa a tout simplement été royal ce vendredi après-midi dans l'enceinte Pierre de Coubertin. Le jeune Tricolore au karaté si spectaculaire mais tout autant dévastateur a écoeuré ses adversaires un à un. Entre balayage et coup de pied à la tête, Steven Da Costa a fait étalage de toute sa technique pour s'imposer (6/0 ; 8/0 ; 10/0 et 1/0) afin d'atteindre la finale. Gratifiant le public d'un salto arrière après sa qualification pour la finale, le public espère en voir un autre dimanche en finale. Cela signifierait que le Français remporterait son premier Open de Paris. Avant cela, il devra se défaire de Hiroto Shinohara.

Parmi les favorites de la catégorie des -55kg, la Française Emilie Thouy, championne du monde en titre ,s'est faite sortir d'entrée de jeu. Si l'arbitrage peut laisser à désirer un temps soit peu sur ce combat, Emilie Thouy n'a pas réussi à forcer son destin pour venir à bout de la Kazakh Sabina Zakharova, défaite 4/1.

La jeune athlète de l'équipe de France engagée avec son club de l'ACSC karaté Cormeilles (95) a réussi l'exploit de se qualifier pour la finale des -55kg. Sur son parcours, elle a notamment battu la tenante du titre, l'Iranienne Travat Khaksar. Et, comme on dit souvent, le bonheur des uns fait le malheur des autres, en s'imposant en demi-finale contre la Kazakh Sabina Zakharova, la Tricolore empêche Emilie Thouy d'être repêchée. Qu'importe pour elle, l'essentiel est ailleurs et elle devra rester concentrer dimanche pour affronter Syakilla Khrishnan en finale.

Alors qu'il reste 52 secondes entre le Saoudien Raef Alturkistani et le quintuple champion du monde Rafaël Aghayev, ce dernier en attrapant la manche de son adversaire lui arrache son karate-gi. Résultat, obligé de changer de veste comme l'exige la règle, le Saoudien attend qu'on lui ramène un change. Mettant trop de temps à arriver, le délai réglementaire dépassé, Rafaë Aghayev doit s'imposer par forfait de son adversaire. A cet instant du combat, le score était de 2/2 et le combat très accroché. Déclaré vainqueur par forfait dans un premier temps, le combat reprend ensuite après un imbroglio des arbitres. De retour sur le tatami pour disputer les 52 dernières secondes de combat, Rafaël Aghayev est chaleureusement applaudi par le public pour son fair-play. Moralité de cette histoire, Rafaël Aghayev fini par s'imposer 3/2 et continue sa route.

Placé dans les outsiders, Ken Nishimura le Japonais a réussi la belle performance de se qualifier en finale. Venant à bout de Stanislav Horuna dès le 2ème tour sur le score de 4/3, l'homme venu du pays du soleil levant se dégageait la route pour accéder à la finale. Vainqueur de l'Iranien Ebrahim Hassan 6/4 en demi-finale il affrontera la star internationale, le quintuple champion du monde Rafaël Aghayev.