Il était, il est et sera l’homme à battre. Le champion olympique français, Steven Da Costa, va défendre son titre mondial mais, avant toute chose, il est venu à Dubaï pour prendre du plaisir. Cela tombe bien, chez lui le plaisir rime avec victoire et inversement.

 

Par Florian Fournier / Photo :


 

Comment se passe ton acclimatation ?

Acclimaté, ça va, je ne sors pas de ma chambre (rires). Sinon oui, ca va, j’ai réussi à gérer le léger décalage horaire et tout va bien, prêt à rentrer dans ma compétition.

Es-tu satisfait de ta préparation ?

J’ai eu une préparation assez mouvementée dans le sens où je suis beaucoup sollicité depuis Tokyo mais ça va, on va faire le job et donner le meilleur pour aller chercher un nouveau titre mondial. Après, il est évident que j’ai connu des meilleures préparations pour une compétition.

Quelles ont été tes sensations à Chypre aux championnats méditerranéens ?

Elles étaient bonnes. Je n’ai tiré qu’en équipe. Ce n’est pas la même pression mais je suis content. Ici, c’est pareil, je me sens bien à l’entraînement. De toute façon, je sais que ça va se passer dans la tête. S’il y a une difficulté, je dois en faire abstraction et ne pas penser à celle-ci en me trouvant des raisons dues à ma préparation.

Prêt à être l’homme à battre ?

Comme toujours. Mais, je fais ces Mondiaux pour moi. Je n’ai plus la même pression qu’avant. Les plus beaux titres, je les ai. Alors, certes, il faut recommencer mais une fois que tu les a déjà eus, la pression est différente. Je suis plus relâché. J’essaye de prendre le plus de plaisir possible même si je suis assez fatigué de l’après JO. De toute façon, tant que ça gagne, j’ai du plaisir.