Comment vivent-ils leurs premières journées olympiques ? Que ressentent-ils ?... Jusqu’au 5 août, début des JO de Karaté, nous allons vous donner des nouvelles des champions qui vont disputer les Jeux. C'est l’interview Whatsapp. Aujourd’hui, la Française Alexandra Feracci (Kata).
Par Ludovic Mauchien / Photo : DR
Certains n’ont pas encore pris l’avion. D’autres, comme les Français ou les Ukrainiens, sont déjà arrivés au Japon. Si ces derniers ont immédiatement investi le village olympique. Les Français ont pris l’option camp de base à 1h de Tokyo, à Niigata. Ils sont arrivés mardi matin. Les 1ères impressions d’Alexandra Feracci après 2 jours de confinement.
Tes premières impressions ?
On a eu un super accueil, très chaleureux. Ce n’est pas surprenant de la part des Japonais. Ils sont comme ça. Ils ont le cœur sur la main. Ils font vraiment tout pour que l’on se sente bien, que l’on ne manque de rien. Ils sont à nos petits soins.
Ta journée (mercredi 28) ?
On a eu un test PCR à 7h15, puis on est allé petit-déjeuner dans la foulée. Ensuite, on est parti à la salle d’entraînement. Le déjeuner était à 13h, on s’est posé un peu et on est reparti à l’entraînement à 16h30. Celui-ci est moins long que celui du matin. Puis on a dîné. Voilà notre journée type. On continue la préparation.
Le Karaté ?
Le karaté est plus que présent. On peaufine les détails. Il est important de commencer à sa caler par rapport au décalage horaire, d’avoir de bonnes sensations pour être au top le jour J.
Les JO ?
Le départ pour le village olympique est prévu le 3. Impatiente ?... Oui et non. Je suis tellement focus sur la compèt que j’aurais le temps de l’apprécier après le 5. Je sais que je suis là pour les JO mais, étant dans un camp d’entraînement à Niigata, ça nous met de côté sur ça. Ce n’est pas plus mal. Cela nous évite toute pression inutile trop tôt. Je sais pourquoi je suis là mais je n’ai pas encore réellement l’impression d’y être non plus.