Comment vont-ils / Elisa Au préfère positiver, Driss El Mannani a dominé le Covid19
De Chicago, où réside la triple championne du monde Elisa Au, au Koweit, où entraîne Driss El Mannani, l’heure est à la résilience et à l’humilité. « J’ai été positif au Covid19 et j’ai perdu des amis. Cela a changé ma façon de voir l’avenir », assène Driss El Mannani qui s’inquiète aussi pour les athlètes qui « ne seront pas comme avant au moins jusqu’à début 2022 ». Elisa Au, qui effectuait un retour à la compétition à 39 ans, préfère positiver. Son corps était fatigué, il a récupéré. Elle adore la compétition, elle va en faire un an de plus. « Nous vivons tous de mauvais jours et, au final, nous nous en sortirons tous. J’attends ce jour avec grande impatience ».
Par Ludovic Mauchien
Photos : Kphotos
Comment vont-ils ? / Eleni Chatziliadou et Ali Elsawy, comme le dit Platon…
« C’est comme si on repartait de zéro », lâche la Grecque Eleni Chatziliadou, championne du monde en +68 kg. « Cela nous a tous changés et nous a durement touchés », affirme l’Egyptien Ali Elsawy, le multiple champion d’Afrique. Mais les deux champions se préparent toujours pour vivre pleinement leur rêve olympique. Leur état d’esprit, leur regard sur l’avenir, la façon dont ils ont changé depuis le début de la pandémie de Covid-19. Ils nous racontent ce qu’ils ressentent alors qu’ils auraient dû être à Dubaï pour les 25e Championnats du monde.
Par Ludovic Mauchien
Photos : Kphotos
Comment vont-ils ? / Luigi Busa : « Entraînons-nous pour assurer le show dans le futur »
Il s’entraîne dur pour combler ses lacunes afin d’être encore plus fort dans le monde d’après. On ne se refait pas ! Ainsi est Luigi Busa. La pandémie actuelle a touché l’homme mais pas le champion. La légende sicilienne n’est pas rassasiée et se prépare pour assurer le spectacle. Il en profite pour saluer ses copains qu’il n’a pas vus depuis (trop) longtemps.
Par Ludovic Mauchien
Photo : Kphotos
La saga des Thomas / « Hey, papa ! Aujourd’hui, je ne suis plus le fils de Willy, tu es le père de Jordan »
Ils sont uniques ! Jamais un père et un fils ne sont devenus tous les deux champions du monde. William, en 1992, et Jordan, en 2014, l’ont fait ! Et en famille s’il vous plaît ! Willy Thomas, terreur des années 80-90, a forgé puis coaché son fils. Ce n’était pourtant pas l’objectif et, avant d’en faire un champion, le père a voulu que son fils soit un homme responsable. Et si c’était le secret de fabrique d’un champion ?
Par Ludovic Mauchien
Photos : LM / DR
Un jour, une histoire / Besançon à la sauvegarde des quartiers
Fode Ndao a toujours considéré le Karaté comme une entité. En parallèle du haut niveau sportif, le fondateur du Club Sauvegarde de Besançon s’attelle à multiplier les actions citoyennes, pour se rendre utile et de ne pas rester immobile. La dernière en date, entre deux confinements, la « caravane des pieds d’immeuble » au coeur d’un quartier prioritaire. L’objectif : rassembler grâce au Karaté. En ces temps compliqués, pour Fode, il faut innover.
Par Ludovic Mauchien
Photos : DR
Hommages / Yoshinao Nanbu, simplement respect !
Les arts martiaux étaient sa destinée familiale. Il a pleinement assumé l’héritage. Yoshinao Nanbu, parti sous d’autres cieux la semaine passée, est arrivé en France en 1964 comme champion du Japon de Karaté. Formé au formé au Judo, au Kendo, au Bo et au Iaïdo, il sera un magnifique combattant avant de concrétiser ses perpétuelles recherches en créant le Sankukaï, puis le Nanbudo. Hommages de Dominique Valera, Jean-Pierre Lavorato, Serge Chouraqui et Jean Frenette.
Par Ludovic Mauchien
Photo : Denis Boulanger