Sabrina Ouihaddadène (-55kg) vit une année folle. Sélectionnée pour les Championnats du monde à Madrid (6-11 novembre), elle s’est à nouveau illustrée en Premier League ce week-end en glanant le bronze à Tokyo, après l’argent à Paris en janvier dernier. De quoi faire le plein de confiance…
Par Florian Fournier / Photo : KPhotos
Défaite au 1er tour à Berlin en septembre contre la Suisse Schaerer, Sabrina Ouihaddadène est montée en puissance à Tokyo (12-14 octobre). Après avoir éliminé en ¼ de finale la Taïwanaise Wen Tzu-Yun (3-1), n°2 mondiale et championne d’Asie, la Française a buté contre la Kazak Zakharova (1-1, drapeaux) en ½ finale. Elle s’est remobilisée pour le bronze et a dominé la Japonaise Yamada chez elle (3-0).
Quel est ton sentiment après cette deuxième médaille en K1 ? Tu as fais le plein de confiance avant Madrid ?
Le bilan de cette compétition est très positif. J’ai eu de bonnes sensations, une bonne écoute et une bonne analyse de l’adversaire ! Le tout est de bon augure pour Madrid ! Je suis évidemment un peu déçue de la demi-finale qui m’échappe de peu mais j’ai un bon lot de consolation avec cette belle médaille de bronze gagnée 3-0 contre Yamada à domicile ! J’ai réussi à appliquer la plupart des stratégies mises en place avec Ludo Cacheux (son entraîneur en équipe de France). Une bonne manière de se remplir d’ondes positives pour Madrid !
Qu’est ce qui a changé par rapport à Berlin ?
Après en avoir discuté avec Chérif (Tadjer, son entraîneur de club), on a bien vu que j’ai réussi à être davantage à l’écoute et à ne pas changer mon Karaté une fois sur le tatami. Je pense que j’ai réussi, comme à l’Open de Paris, à me détacher un peu de l’événement. Ludo me répétait que chaque tour était un nouveau jour avec un nouveau défi. Donc, inconsciemment, le but était de se faire plaisir en relevant chacun des défis !