La compétition fait rage en -61 kg. Chaque compétition compte. A Berlin, Gwendoline Philippe s’est classée 3e, battue en ½ finale par la même adversaire que Leïla Heurtault en finale, avant de dominer la Japonaise Moriguchi pour le bronze. Elle livre ses impressions. 

Par Ludovic Mauchien / Photos : Kphotos


 

Yann Baillon, le directeur des équipes de France, a parlé de « choix du roi » en présentation des enjeux pour la catégorie des -61 kg. Un choix surtout cornélien ! Par ordre alphabétique, Leïla Heurtault, Lucie Ignace et Gwendoline Philippe, « trois filles [qui] ont le profil olympique [et qui] peuvent toutes se qualifier », trois championnes que toute nation aimerait avoir dans ses rangs.

Avant l’épreuve berlinoise, dernière compétition avant l’annonce des sélectionnés pour les mondiaux de Madrid, Lucie Ignace et Gwendoline Philippe, engagées avec l’équipe de France, tiennent la corde dans l'esprit des sélectionneurs, suivies de peu par Leïla Heurtault, présente sous la bannière de son club, le Samouraï 2000 du Mans. Au ranking WKF, Lucie était 4e, Leïla 8e et Gwendoline 10e.

A Berlin, Leïla Heurtault s’est donc inclinée en finale, Gwendoline Philippe a été éliminée en ½ finale, et Lucie Ignace a perdu en ¼ de finale puis en repêchages, chacune contre la même adversaire, la Péruvienne Alexandra Grande (respectivement 3-1, 4-0, 4-0). En repêchages, Gwendoline Philippe a été chercher le bronze face à la Japonaise Moriguchi (2-0), la gagnante de Lucie Ignace au tour précédent (2-0).