A Madrid, ce seront ses 3e Championnats du monde, ses 1ers depuis… 2012. Six ans après, Johan Lopes est toujours là, et bien là ! Il est à nouveau le titulaire de l’équipe de France en -60 kg. Et il ne le doit qu’à lui-même.

Non choisi pour intégrer le Pôle olympique, il participe aux Karate 1 sous les couleurs de son club de Rueil Malmaison (92). Une 3e place à Paris en janvier, une 5e place aux Championnats d’Europe en mai et le voici relancé. A presque 30 ans, Johan Lopes est serein et ambitieux comme jamais.

Par Ludovic Mauchien / Photos : KPhotos


 

Il s’est lancé un sacré défi… Se qualifier pour les JO de Tokyo. Pas simple en soi, encore plus compliqué quand on est en -60 kg. Un, parce que la catégorie a été jumelée avec les -67 kg, ce qui double la difficulté et réduit de moitié le nombre de places par caté. Deux, parce que, rien qu’en -60 kg, il y a Saymatov, Samdan, Mehdizadeh, Brose, Crescenzo, Assadilov, Kalnins, Farzaliyev…

Mais Johan Lopes est le fruit de l’abnégation et de la volonté. Huit ans après ses 1ers Championnats du monde, il va en regoûter la saveur. Et certainement pas en faire-valoir. Vice-champion d’Europe en 2011, le sociétaire du CSA Haut de Rueil n’a peut-être jamais été aussi fort. Coaché et entraîné par son frère Mickaël et, depuis peu, par Didier Moreau, Johan Lopes est ambitieux.

Actuellement 19e au ranking mondial, il ne cesse de grapiller points et places au fil des mois. Ces Championnats du monde à Madrid (6-11 novembre) sont une belle occasion de faire un grand bond en avant.

Extraits

Ÿ « J’y crois dur comme fer »

Ÿ « Montrer ce que je sais faire »

Ÿ « Me prouver que je suis capable »

Ÿ « Un Championnat du monde se jouer dès le 1er tour. C’est la guerre »

Ÿ « Tout se joue au mental »

Ÿ « Une fois que les clés sont bonnes, il n’y a pas de raison de perdre »